À la mémoire de
Sanna Zetterberg
Notre fille Sanna voulait voler de ses propres ailes et faire l'expérience d'un pays étranger. Elle est partie pour Paris, a étudié francais et travaillait dans un café. Le 19 avril 2008, tôt le matin, elle est montée dans ce qu'elle croyait être un taxi. Quelques heures plus tard elle était retrouvée sur un chemin forestier, brutalement assasinée, quelques dizaines de kilomètres au nord de Paris. Elle n'avait que 19 ans.
Sanna aimait profondément la vie, elle était prévenante et pleine d'attentions pour les autres. A l'âge de 16 ans, elle a écrit dans une rédaction sur le thème "Mon testament":
"Sí je meurs demain, ce sera trop tôt pour moi. Je ne voulais pas mourir si jeune. Franchement, je voulais rester avec vous, j'aimais la vie."
Nous ne pourrons jamais pardonner le mal dont Sanna a été victime. Pourtant, un enfant ne naît pas avec autant de mal en soi. L'enfant, qui n'est aimé de personne et que personne ne voit, peut s'endurcir au point de devenir un homme violent et plein de haine.
Nous souhaitons que l'amour de Sanna pour la vie et pour tous ceux qui l'entouraient continue de briller et d'avoir un sens pour les autres.
La Fondation de Sanna Zetterberg luttera contre les actes de violence dus à l'exclusion sociale, en aidant financièrement les personnes et les organisations cherchant à offrir aux enfants des quartiers les plus exposés de la région parisienne une enfance dans la sécurité, enrichie d'activités intéressantes.
"Quand je mourrai, ne m'oubliez pas! Mon pire cauchemar serait d'être oubliée, de sans laisser d'empreintes, de traces gravées dans le roc, de mourir sans avoir touché quelqu'un. Je ne veux pas mourir indifférente, je le refuse."
- Sanna, 16 ans BBB